Le stage tactique du mois d’août vient de se terminer, et comme à l’accoutumée, le programme proposé était très dense.
Ainsi, en plus de la progression tactique en forêt ou en milieu urbain, ”l’assaut” de bâtiments, le franchissement de rivières en petits groupes, des ateliers spécifiques avaient été organisés.
Les participants au stage ont notamment pu s’essayer à la descente en rappel, avec des ”descendeurs” ou différents type de ‘huit”. Les volontaires se sont laissés glisser le long de la corde avec la tête en bas ; des sensations nouvelles pour un certains-dans un esprit ludique, et en toute sécurité.
En outre, pour la première fois, une formation de secours tactique était dispensée aux stagiaires. Pour ce faire, un médecin spécialisé avait été invité. Il s’agissait de leur apprendre de bons réflexes et des gestes de secours de base, simples mais efficaces, pour, le cas échéant, mettre leur vie et celles de leurs proches hors de danger autant que faire se peut. De plus, ce module était d’autant plus intéressant que les techniques apprises peuvent s’appliquer aussi bien dans la vie quotidienne que dans un contexte dit tactique. Les stagiaires, se sont familiarisés avec l’utilisation de défibrillateur, ont appris comment mettre en place d’un garrot ”tourniquet”, ont également confectionné des brancards de fortune et vu diverses façons de déplacer un blessé lorsque cela est nécessaire.
Ils ont même chanté ”Staying alife” des Bee Gees, pour assurer un massage cardiaque correct! (N.B cela permet de conserver un rythme de 100 pressions par minute…)
Cependant, le contexte dit tactique présente des spécificités qui imposent une conduite différente au secouriste par rapport celle qu’il tient dans l’environnement qu’il rencontre habituellement en temps de paix. Les particularités ont été analysées et des réponses concrètes ont été apportées.
De surcroît, des petits scénarios ont été joués afin de mettre en pratique les connaissances acquises durant ce module et de mieux appréhender la spécificité de ces techniques dans un contexte très dégradé. Les stagiaires ont été confrontés, par exemple, au cas suivant : un membre de leur groupe était victime d’une hémorragie causée par le tir d’une arme à feu lors d’un accrochage avec escouade ennemie. Il n’est pas facile de gérer une telle situation, d’un point de vue secouriste, lorsque que l’on est pris sous le feu d’armes automatiques …
Toutefois, il a été noté que ”le pire est de ne rien faire”!
Cette formation a été très enrichissante pour les participants et nous espérons, plus largement, qu’ils ont pris beaucoup de plaisir pendant ce stage.
Merci à tous les protagonistes qui ont rendu possible cette expérience et permis sa réussite!